« Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel ; et la science des saints, c’est l’intelligence. » >>> Proverbes 9 : 10
Humilité
« Tout ce que l’esprit humain est capable de découvrir, dans quelque domaine que ce soit, est déjà présent dans la Nature. La science n’est qu’un outil, un moyen de nous faire comprendre les incommensurables merveilles et la grandeur de la Nature ! » >>> Teruo Higa
Monoi faufa’a tupuna - Précieuse richesse ancestrale. La Semaine du Monoï vise à représenter toute la richesse culturelle du monoï, à créer un espace de rencontres entre tradition et modernité, entre producteurs et utilisateurs. 4 jours pour découvrir le monoï : du 12 au 15 novembre 2008 à la Maison de la Culture !
Après le scandale du lait frelaté à la mélamine en Chine, c’est au tour des friandises fabriquées en Chine…
Le confiseur britannique Cadbury a annoncé lundi dernier le rappel de 11 de ses chocolats fabriqués dans son usine de Pékin, en raison de la présence de mélamine. Cette usine était chargée de fournir la Chine, Taiwan, Hong Kong, mais aussi la région du Pacifique comme Nauru, l’Ile Christmas et l’Australie.
En Indonésie, Kraft Foods, le fabricant de biscuits Oreo, et Mars, le fabricant de chocolats m&m’s et Snickers, ont également ordonné le retrait de leurs produits dans ce pays, après que des tests y ont révélé la présence de mélamine.
En Corée, l’agence sud-coréenne de sécurité alimentaire et sanitaire a ordonné le retrait de barres chocolatées Nestlé et Mars produites en Chine, après la découverte de mélamine dans des échantillons. La Korea Food and Drug Administration (KFDA) a indiqué avoir découvert 2,38 parts par million (ppm) de mélamine dans les chocolats M&M’s et 1,78 ppm dans certaines barres Snickers, ainsi que 2,89 ppm dans les barres Kit Kat de Nestlé. « Nous rappelons en urgence ces produits en raison de la détection de mélamine », annonce un communiqué de la KFDA. La KFDA a indiqué procéder à l’examen de 428 produits alimentaires fabriqués en Chine, et que 288 ont été vérifiés à la date du 4 octobre 2008.
Aujourd’hui, j’ai reçu un lien étrange dans une fenêtre de message hors ligne venant d’un de mes contacts Windows Live Messenger.
Cliquer sur ce lien m’amène à une page web « PICS FOR MSN FRIENDS v1.1c » imitant l’interface de Windows Live Messenger et me demandant de m’identifier à l’aide de mon adressse MSN et de mon mot de passe.
Voir lien suivant : http://keziahpf.imgshakhost.com/ ou encore http://keziahpf.checkapics.com/ S’il vous arrive la même chose, ne vous identifiez surtout pas !!! Apparemment, il s’agit de « phishing » ou hameçonnage, technique utilisée par des fraudeurs via un faux site web afin de récupérer des informations personnelles telles que mots de passe, etc. Avertissez également votre contact par qui le message a été envoyé pour qu’il change de mot passe s’il a été victime d’une telle tromperie, car les fraudeurs, une fois le mot de passe dérobé, peuvent facilement accéder à son compte, s’emparer du carnet d’adresse et envoyer des messages en se faisant passer pour lui. Dans tous les cas, soyez vigilant lorsque vous tombez sur un site un peu étrange vous demandant de vous identifier !!!
C’était le 22 mai dernier. Monsieur Gérard RAOULT, directeur de l’Huilerie de Tahiti, a bien voulu recevoir quelques étudiants de la licence CAMI intéressés par la filière du coprah.
Nous apprenons que la Polynésie française produit chaque année environ 10 000 tonnes de coprah, ce qui représente 0,17% de la production mondiale, autant dire, une goutte d’eau dans l’océan. Sur ces 10 000 tonnes de coprah, on parvient à extraire à chaud 6 200 tonnes d’huile, soit un rendement de 62%. (Pour comparer, les rendements obtenus par pression à froid sont de l’ordre de 30%, comme c’est le cas aux îles Tuvalu). La majorité de la production est destinée au marché européen pour la fabrication de margarines, biscuits… Le reste (5%), soit environ 300 à 340 tonnes, est destinée à la production d’huile raffinée pour la fabrication du monoï essentiellement. Le pourcentage de déchets est inférieur à 1%. Une bonne partie (3 000 tonnes) est valorisée sous forme de tourteau de coprah et vendue comme aliment pour les animaux.
Les producteurs de coprah acheminent leur production sur Papeete via un mandataire chargé de contrôler la qualité. La rémunération de ce dernier est fonction du résultat de la pesée. Il a fallu 10 longues années pour la mise en place du réseau de collecte, l’éloignement des îles ne facilitant guère les choses !!
La filière du coprah assure un revenu pour 4 000 familles. Cette activité est subventionnée par le Territoire afin de fixer les populations dans les îles. C’est ainsi que le prix du coprah de première qualité est fixé à 110F le kilo (il est de 120F à l’heure actuelle). Sur le marché mondial, la tonne de coprah se négocie aux alentours de 600 $ US, soit environ 50F le kilo. Le Territoire prend en charge la différence entre le prix d’achat aux producteurs et le prix de vente à l’huilerie. Si le prix de vente augmente, la subvention du Territoire diminue. La tonne d’huile alimentaire se négocie, elle, aux alentours de 1 500 $ US. L’huile raffinée est vendue sur le marché local à 230F le kilo.
À l’heure actuelle de la montée des prix du carburant, on ne saurait se demander si l’huile de coprah pourrait remplacer un jour le diesel dans nos voitures. Pour que l’huile de coprah se consume, il faut une température de 80°C : impossible si on n'utilisait que de l’huile de coprah dans le moteur… à moins de révolutionner la machine… Par contre, un mélange diesel/coprah fonctionnerait très bien. Le hic : le prix de l’huile d’une part et la quantité à fournir d’autre part !!! Il faudrait produire 60 fois plus que ce que l’on produit actuellement pour subvenir à nos besoins en carburant !!! Ceci dit, une des chaudières de l’huilerie fonctionne à 100% à l’huile de coprah. Cela représente 75% de leur consommation en carburant !!! Pas mal non ?
Le lait frais produit par nos producteurs locaux est entièrement destiné au marché local. Il est pasteurisé à 60°C et conditionné en boîte par une laiterie unique : la Laiterie Sachet, située dans la commune de Arue.
Depuis quelques mois, il est passé de 299F à 315F le litre. Cette hausse du prix serait-elle liée à celle des matières premières, en l’occurrence la farine de maïs et autres compléments utilisés dans l’alimentation des bovins ? On m’a certifié que non. Comment alors expliquer une telle hausse ?
D’autre part, le lait frais local n’est pas classé en PPN (Produit de Première Nécessité), ce qui n’est pas le cas des laits importés PPN, lesquels sont exonérés des droits et taxes y compris la TVA et dont les marges de commercialisation sont réglementées.
C’est ainsi qu’une brique de lait Président coûte 131F par exemple, soit 786F le pack de 6 (j’aurais pu choisir n’importe quelle autre marque : la marque Président n’est citée qu’à titre d’exemple).
Un paradoxe tout de même si l’on souhaite soutenir la production locale et encourager la consommation de produits locaux !!! De plus, inutile de dire qu’un lait frais est meilleur en goût et meilleur pour la santé qu’un lait UHT stérilisé à 100°C, n’apportant plus aucune vitamine !!!
Ah ! La verdure ! Les pâturages et les bœufs ! La nouvelle Zélande !!! Euh…. pas tout à fait (lol) mais on s’y croirait ! :D
Il s’agit de Polycultures, le plus grand élevage bovin français, situé sur le plateau de Taravao, à la presqu’île de Tahiti. Oui, j’ai bien dit « le plus grand élevage bovin français » de par la taille de l’exploitation (315 hectares) et son cheptel (900 bovins dont 300 vaches laitières) ! La Polynésie française peut donc être fière ! Je mets tout particulièrement un point d’honneur à vous présenter cette exploitation qui nous a accueillis quelques jours pour nos TP (travaux pratiques) en production animale et épidémio-pathologie.
On y élève 2 grandes races essentiellement : - la race laitière Prim’Holstein, caractérisée par sa grande taille et une robe noire et blanche (cf photo du haut) - et la race à viande Blonde d’Aquitaine, caractérisée par une robe couleur froment et un train arrière assez développé (devinez pourquoi ? Le steak !!!)
La production laitière
Les vaches laitières sont regroupées par lots en fonction de leur capacité à produire du lait. Une vache peut donner 15 à 30 litres de lait à la traite. On réalise deux traites par jour, ce qui donne une production journalière de 1300 à 1500 litres de lait.
« Le lait est ensuite stocké dans une grande cuve à 4°C en attendant son transport à la Laiterie Sachet où il sera pasteurisé à 60°C et mis en boîte », nous explique Yannick, l’un des responsables de la ferme.
Et bien entendu, un bon conseiller agricole ne saurait quitter la ferme sans avoir goutté au lait !!! :D Un peu gras mais excellent car sans le goût de la boîte !!! Pourquoi ne pas le conditionner dans des bouteilles en verre et faire recycler les bouteilles ? Le lait serait meilleur et plus écologique, mais pas pour autant moins cher, car le recyclage coûte de l’argent.