Eh oui, en 2 temps, 3 mouvements, non quand même pas, mais condensés en quelques mois, les cours de licence CAMI (Conseiller Agricole en Milieu Insulaire), c’est fini depuis jeudi dernier (17 avril). Nous avons partagé, à l’occasion, une tite bière avec nos formateurs de la presqu’île qui nous ont beaucoup appris et beaucoup apporté, avec humour, simplicité et gentillesse. Merci Yannick et Bruno (ils se reconnaîtront) ! Et bonne continuation à vous !
Depuis lundi dernier (14 avril) nous avons, en même temps, entamé la session d’examens du 2nd semestre. Des questions faciles pour certaines, d’autres beaucoup plus ardues… eh oui, il faut le mériter le diplôme, donc si je réussis, je ne serai pas peu fière de moi… mais je sais aussi qu’il me faudra aller plus loin, approfondir mes connaissances, acquérir de l’expérience, voire me spécialiser dans un domaine… à voir. Il y a tant de choses à faire en Polynésie française. Par quel bout commencer ? Comment ? J’ai encore le temps d’y réfléchir et encore 3 mois de stage de qualification pour y voir plus clair.
En attendant, voici une question d’exam sur laquelle nous avons eu à rédiger une synthèse :
« Les consommateurs hésitent de plus en plus à consommer les légumes et fruits locaux. Les agriculteurs de Tahiti sont accusés non seulement de dégrader l’environnement mais surtout de produire des légumes et fruits contaminés par les pesticides. Les agriculteurs ont perdu leur ancienne image d’artisans de la nature.
Il est vrai que certaines productions sont en situation d’impasse chimique car la fréquence des traitements dépasse trop souvent les 60 traitements annuels. Parallèlement, les conférences d’agriculture biologique se multiplient tandis que des normes de qualité se mettent timidement en place. Il semble que l’agriculture polynésienne devra se fixer de nouveaux défis au niveau territorial afin de préserver son avenir »
Vous avez deux heures, pas une minute de plus ! lol !
Sérieusement, vous en pensez quoi, vous ?
Depuis lundi dernier (14 avril) nous avons, en même temps, entamé la session d’examens du 2nd semestre. Des questions faciles pour certaines, d’autres beaucoup plus ardues… eh oui, il faut le mériter le diplôme, donc si je réussis, je ne serai pas peu fière de moi… mais je sais aussi qu’il me faudra aller plus loin, approfondir mes connaissances, acquérir de l’expérience, voire me spécialiser dans un domaine… à voir. Il y a tant de choses à faire en Polynésie française. Par quel bout commencer ? Comment ? J’ai encore le temps d’y réfléchir et encore 3 mois de stage de qualification pour y voir plus clair.
En attendant, voici une question d’exam sur laquelle nous avons eu à rédiger une synthèse :
« Les consommateurs hésitent de plus en plus à consommer les légumes et fruits locaux. Les agriculteurs de Tahiti sont accusés non seulement de dégrader l’environnement mais surtout de produire des légumes et fruits contaminés par les pesticides. Les agriculteurs ont perdu leur ancienne image d’artisans de la nature.
Il est vrai que certaines productions sont en situation d’impasse chimique car la fréquence des traitements dépasse trop souvent les 60 traitements annuels. Parallèlement, les conférences d’agriculture biologique se multiplient tandis que des normes de qualité se mettent timidement en place. Il semble que l’agriculture polynésienne devra se fixer de nouveaux défis au niveau territorial afin de préserver son avenir »
Vous avez deux heures, pas une minute de plus ! lol !
Sérieusement, vous en pensez quoi, vous ?
4 commentaires:
Hé, une étape de plus de franchie, tu vas faire quoi après ?
Ce que j'en pense ? J'ai l'impression qu'on pourrait adapter ce texte à d'autres domaines !!
Bye
J’ai quelques projets en tête mais je ne sais si ça sera possible… Pour l’instant, je n’ai pas senti des personnes très coopératives autour de moi…
Peut-être alors un séjour ou une formation en Nouvelle-Zélande… à voir
Oui, ça pourrait s’appliquer à d’autres domaines, c’est clair !
Salut Keziah,
Pour avoir planché sur ce thème pdt 2 heures comme toi, c'est clair que quelque soit le secteur professionnel, la problématique est redondante.
Pour ma part je focalise sur les actions "molles" de nos politiques qui sont complètement paumés! Législations peu précises et contradictoires! c'est le gros fouttoirs et personne ne veut prendre la casquette de celui qui "tranche". C'est pas pei populaire!
Etant donné que je n'ai pas l'intention de mettre en politique, je peux seulement encourager les électeurs à se responsabiliser et de voter pour des idées et non pas des hommes. Et là tu me réponds : "encore faut-il qu'ils en aient!"
On pourrait encore dire beaucoup, mais c'est l'idée principale que je souhaitais soulever.
Les politiques nous disent que c'est la faute du peuple!! On se demande pourquoi ils sont élus? messieurs si vous me lisez: CHANGER DE BOULOT!
Je suis partante pour une révolution populaire!! Y'en a marre!! Ca fait 20 ans qu'ils essayent de se fixer des objectifs et de se positionner, en attendant, les agriculteurs se démerdent, comme ils peuvent, avec leurs aleurodes, acariens, mineuses and co.
Ps: oui c'est un coup de gueule et ça fait du bien.
Bisous et encore bravo pour ton blog, c'est un plaisir de te lire.
Tatiana
Hello Tatiana,
Oui, un peu démoralisant tout ça ! C’est presque contagieux ! lol ! Espérons que la nouvelle équipe au pouvoir fasse bouger les choses ! 4 ans d’instabilité politique, de changements incessants de gouvernement, ça commence à bien faire ! Il est urgent que le Pays se reprenne en main avec des dirigeants dignes de ce nom !
Et au vu de la crise alimentaire mondiale qui ira en s’accentuant, la flambée des prix des denrées de base et l’interdiction d’exportation de pays fournisseurs tels que l’Australie, nos agriculteurs auront bientôt un rôle considérable à jouer pour assurer une certaine autosuffisance alimentaire du Pays. Honnêtement, nous avons un énorme challenge à relever !!! Je ne sais si le peuple polynésien, dépendant à 75% des importations de l’extérieur, a conscience des temps difficiles qui s’annoncent…
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